La Chaleur in-situ - Madeleine Fournier

© Gaëlle Schwerdel – Format
durée : environ 40 minutes

 

Conception et chorégraphie Madeleine Fournier
Collaboration à la chorégraphie et interprétation Jonas Chéreau, Madeleine Fournier, Catherine Hershey, Maud Coco Camille, Johann Nöhles Scénographie Andrea Baglione
Costumes Valentine Solé
D’après l’oeuvre de Henry Purcell
Administratrice de production Margot Guillerm
Chargée de production Adèle Tourte

 

Production O D E T T A

Partenaires Réseau Nos lieux communs, À domicile – Guissény, Chorège • CDCN ; Falaise Normandie, Format – Ardèche, L’Essieu du batut – Murols, Plastique

Danse Flore – Versailles, Le Dancing CDCN Dijon Bourgogne – Franche–Comté, Potager du roi – Versailles

La compagnie ODETTA est soutenue par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France avec une aide pluriannuelle (2 ans).

 

 

Madeleine Fournier

La Chaleur part du désir de faire corps et choeur a plusieurs.

 

« La Chaleur c’est l’amitié, la joie d’être ensemble, l’amour, la solidarité. L’excès de chaleur évoque la sécheresse, le désert, la mort, ou encore le réchauffement climatique qui annonce la fin de notre espèce. Guidée par la musique de Purcell et la figure des Muses inspiratrices des arts et de la joie, j’envisage La Chaleur comme une sorte d’opéra expérimental qui célèbrerait le cycle de vie et de mort. »

 

La Chaleur in-situ se présente sous la forme d’une déambulation à la fois archaïque et opératique à travers le paysage et les pièces chorales de Henry Purcell. Le public est invité à suivre un chœur chantant et dansant et à découvrir chaque pièce dans un « vrai décor ». A l’inverse de l’opéra où le décor se transforme comme par magie sous les yeux du public, ici le chœur et le public eux-même sont amenés à se déplacer pour découvrir et habiter le lieu de la scène suivante. Opéra pauvre et nomade, théâtre grec antique d’avant la séparation entre danse et musique, cette forme pré ou post spectaculaire en état de nature propose de traverser avec Purcell les grandes thématiques universelles que sont l’amour, la joie, la musique et la mort.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interprète et chorégraphe, Madeleine Fournier s’est formée à la danse au CNR de Paris et au CNDC d’Angers sous la direction d’Emmanuelle Huynh. Depuis 2007, elle a collaboré avec de nombreux chorégraphes et artistes visuels en France, en Allemagne, en Belgique et au Portugal dont Odile Duboc, Emmanuelle Huynh, Fabrice Lambert, Sara Manente, Boris Achour, Fanny de Chaillé et Philippe Ramette, Loïc Touzé, Jocelyn Cottencin, Rémy Héritier, David Marques, Léa Drouet et Andrea Baglione. Elle collabore cette année avec Yasmine Hugonnet pour sa nouvelle création Les porte voix.

Depuis 2008 elle a collaboré avec Jonas Chéreau dans un travail de recherche chorégraphique. Ensemble ils ont créé une série de pièces : Les interprètes ne sont pas à la hauteur, Sexe symbole (pour approfondir le sens du terme), Sous-titre et Partout. Ils sont aussi à l’origine d’un film 306 Manon réalisé par Tamara Seilman.

En 2017 elle fonde sa compagnie ODETTA et en 2018 elle crée le solo Labourer présenté en France, en Belgique, en Suisse et en Autriche. Elle a créé cette même année une forme à la fois chantée et dansée en collaboration avec Catherine Hershey intitulée Zwei Palmitos. Cette forme se joue dans divers contextes plus ou moins alternatifs. En 2019 elle créé Ce Jardin dans le cadre du programme Vive le Sujet! de la SACD au Festival d’Avignon, conçu et interprété en collaboration avec Ina Mihalache, connue pour sa chaine Youtube Solangeteparle.

En 2021, elle créé La Chaleur, une comédie musicale expérimentale pour cinq interprètes à partir de chants en choeur de Henry Purcell. Elle réalise parallèlement à cette pièce un film en collaboration avec Andrea Baglione Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Son travail se développe en lien étroit avec la musique expérimentale, le chant, la danse, la performance et le végétal ce qui l’invite à collaborer avec des artistes de différentes disciplines (musicien.nes, chanteur.euses, danseur.euse, paysagistes, artistes visuels…).

 

Elle aime observer comment le contexte : le jardin, le théâtre, la salle de concert, la galerie, le cinéma, et les codes qui y sont associés agissent et font résonner autrement la forme performative.